vendredi 22 janvier 2016

1965


 Cette année-là dans le monde...

  • Le cinéaste George Cukor remporte l'Oscar du meilleur réalisateur pour My Fair Lady.
  • Le cycliste Italien Félicé Gimondi remporte le Tour de France.
  • Les Américains effectuent en début d'année les premiers bombardements sur le nord Vietnam.
  • Assassinat du leader noir Malcolm X.
  • La loi autorise les femmes à exercer une activité professionnelle sans le consentement de leurs maris.

..en France

  • Juin : ouverture du tunnel sous le Mont-Blanc.

  • Novembre : lancement de la première fusée française Diamant A.

  • Décembre : élections présidentielles. Charles De Gaulle réélu devant François Mitterrand.


  • Au top 50, émerge le groupe Pink Floyd, tandis que Tom Jones est écouté en boucle avec son célèbre "What's New Pussycat ?" .
  •  Chez nous, France Gall remporte le Grand prix de l'Eurovision avec "Poupée de cire, poupée de son".


...et à la M.J.C.

C'est à un groupe de jeunes natifs d'Algérie (Pied noirs) et récemment arrivés à Chenôve, que nous devons la création de l'association. Ce groupe de pionniers se met au boulot autour d'un certain René Soro.

René Soro, le père fondateur
Né en 1943 à Sidi Bel Abbès en Algérie Française et arrivé en métropole fin novembre 1962, ce jeune pied-noir intègre EDF-GDF à Dijon et y fera toute sa carrière. Véritable "entrepreneur social", René Soro et ses amis entendent bien donner un sens à leur vie dans une métropole qui les aura accueillis très "fraîchement". Mais laissons à celui à qui revient la paternité de la M.J.C. le soin d'en évoquer les premiers pas :


"Après mon service militaire d'août 1963 à fin décembre 1964 en Allemagne, je rentre chez "moi" à Dijon.

Au début du printemps 1965, mes parents ont enfin un appartement au 35 rue des Clématites à Chenôve. Petit village de quelques centaines d'habitants avec son Maire, Monsieur Bailly, retraité S.N.C.F. je crois.


         Le 35 rue des Clématites (aujourd'hui) où loge la famille Soro

Arrivée dans cette nouvelle ville champignon dans la "gadoue" où les chemins étaient tracés par des planches sur des parpaings et des palettes.

Dans ce genre de situation, il est difficile de se retrouver entre jeunes. Rien n'est prévu par les H.L.M. Leur souci : répondre à la demande de logements des rapatriés, les "Pieds Noirs".

De ce fait, c'est aux Grésilles et dans la Z.U.P. de Chenôve que l'on retrouve une concentration importante de Pieds Noirs.

Que faire lorsque l'on a 20 ans dans une cité nouvelle où personne ne se connaît ?

Dans ma ville natale de Sidi-Bel-Abbès, je me souviens que mon frère Francis (mort pour la France en 1961) était vice-président de la M.J.C.

Carte d'adhérent de Francis Soro à la M.J.C. de Sidi-Bel-Abbès



De là, l'idée de rassembler les jeunes et voir comment nous occuper, me trottine.
Je décide donc de mettre dans les boites à lettre une invitation (manuscrite) aux jeunes de la Z.U.P. à nous retrouver pour faire connaissance et pourquoi pas, nous organiser...

Désespoir de ma mère car j'avais donné notre adresse comme lieu de rassemblement...sans la prévenir.

Plus d'une trentaine de jeunes se retrouvent devant le 35...

Un groupe s'en dégage : Jean-Marie Ortéga, Francis Ortéga, Robert Mozziconacci, Gérard Zerbib, Reynald Camin, Jean-Bernard Saurre, Arlette Mas, René et Carmen Soro et bien d'autres... qu'ils m'excusent de ne pouvoir les citer tous.

Nous demandons à rencontrer Monsieur le Maire.

Bien sûr, nous avions le verbe haut et étions très revendicatifs, ce qui ne correspondait pas du tout aux habitudes des Bonbis. Premier échec !

Nous décidons de rencontrer les associations existantes et c'est grâce à la fille Pérignon, Marie Cécile, que nous entrons en contact avec sa maman et son papa.

Ceux qui ont vécu à Chenôve dans les années 65/70 se souviennent de cette petite femme très active avec son éternel chignon. Mais quelle vivacité avec son A.S.F. (Association Syndicale des Familles) !

De là partent vraiment les premiers contacts.



Des responsables politiques de toutes tendances sont approchés : le curé, les responsables H.L.M., les anciens combattants (M. Manot), la musique municipale présidée par Maurice Philizot, Monsieur Morlevat maire de Semur-en-Auxois, Monsieur Black président de l'office H.L.M., Anne-Marie Rubelin pour l'antenne C.A.F. de la Z.U.P. de Chenôve (femme extraordinaire de dévouement).

Première exigence : un lieu de rencontre.

Les réunions n'avaient plus lieu chez mes parents mais rue des Narcisses, dans l'appartement qu'occupait l'antenne de la C.A.F. Et c'est ainsi que le collectif de jeunes réussit à avoir un local : en fait un local à vélos sis au 31 rue des Clématites, soit 12 m2 !

 La première M.J.C. au 31 rue des Clématites


Des groupes organisés existaient sur Chenôve, nous les avons rencontrés : immeubles du quartier Henri Bazin, vieux Chenôve. Puis des individus comme Jean-Pierre Sacconay, Jacques Perrin, Christian Bozzi et bien d'autres...

Je crois que Bernard Monniaux faisait partie de l'un de ces groupes.

Le Mas d'Azil, dirigé par Jean Develay, était aussi un lieu où bien des jeunes se trouvaient malgré eux.


A cette époque, je profite du mariage d'un cousin à Lyon pour demander à rencontrer Monsieur Urbanek, délégué régional des M.J.C. et qui demeurait à Saint-Etienne. L'idée étant de lui présenter notre projet de création d'une M.J.C. à Chenôve. 


L'entrevue n'a pas pu avoir lieu car à mon arrivée à Saint-Etienne avec deux heures de retard, j'ai trouvé bien entendu porte close ! C'était samedi soir.

J'ai laissé un mot et nous avons du, par téléphone, nous mettre d'accord pour un nouveau rendez-vous sous la forme d'une réunion générale à Chenôve en y invitant le maximum de monde.

Monsieur Urbaneck me conseille de rencontrer le Directeur de la M.J.C. des Grésilles à Dijon, Monsieur Malsan et qui devint par la suite mon ami.
Il fut de très bons conseils pour nous.

A cette période, il allait y avoir de élections, je ne sais plus lesquelles, mais une chose est certaine, les gens allaient venir voter à la salle des fêtes.

Nous avons donc décidé, sans autorisation, de mettre un panneau qui disait, entre autres : [Vous allez accomplir votre devoir civique c'est bien, mais il vous reste un autre devoir. Celui de donner à la jeunesse de Chenôve les moyens de se rencontrer et de s'épanouir. Alors, venez à leur rencontre pour les aider à créer une Maison des Jeunes et de la Culture à Chenôve, votre ville. Le../../.... à 20h30 dans cette même salle].

Nous restions là pour voir les réactions mais il paraît que nous n'avions pas le droit, alors notre panneau est sorti avec nous...devant la mairie et là, nous avons pu discuter et expliquer notre projet. L'accueil fut chaleureux.

Notre rencontre avec Monsieur Develay, Directeur du Mas d'Azil et son éducateur principal, fut, elle aussi, décisive.

Après cette entrevue, nous avons considéré que, pour un développement rapide de notre projet, il fallait passer le flambeau à un "adulte" connu et responsable. C'est ainsi que nous avons proposé à Monsieur Develay de prendre la Présidence du Conseil d'Administration et que j'en deviendrais le vice-président responsable du Conseil de Maison.

Pratiquement, lui et moi, nous nous rencontrions 2 à 3 fois par semaine au Mas d'Azil.

La réunion générale avec Monsieur Urbaneck dans une salle des fêtes non chauffée...avec une bonne participation, a permis de mettre les bases de la future M.J.C.

Au clos des Cèdres de Chenôve, nous avons eu le plaisir de rencontrer Bernard Vouaux, responsable qui, par ses compétences, a su lui aussi, impulser notre M.J.C.

Les efforts conjugués de l'A.S.F., de la C.A.F., des membres du C.A., des jeunes et certains élus municipaux, ont permis enfin d'avoir un autre local, le chalet qui servait de bureaux aux entreprises en charge de la construction de la Z.U.P.et qui devait être démoli ou, coïncidence...démonté. Les diverses interventions ont permis qu'il reste en place. La Mairie a proposé son achat (5 millions de centimes). En contre partie, nous n'aurions plus de subventions pendant cin ans...


A l'époque, notre premier budget et le seul...500 francs.

L'équipe Fleurot, Drouin, Vouaux, Soro se met en place. Le Président Develay souhaite passer la main et c'est Arthur Fleurot qui prend la présidence avec Ernest Drouin et René Soro comme adjoints. René Soro qui reste également responsable du Conseil de Maison.

Le chalet est resté quelques mois à son emplacement, rue des Clématites. Mais le voisinage commençait à manifester son désaccord (mobylettes, sorties bruyantes, etc.).


La nouvelle MJC qui abrite les bureaux de la Société des Travaux Souterrains. Cette baraque est située à l'exact emplacement de l'actuel Commissariat de Police


Il est donc décidé de déménager et la Mairie nous propose d'implanter le bâtiment rue Edouard Herriot. Les frais sont pris en charge par elle-même.Le nouveau local est en place, nous récupérons un bureau et du matériel à E.D.F.-G.D.F. (un chauffe-eau et radiateurs à gaz) et diverses affaires pour nous permettre de mener à bien la partie administrative. Un local photo est mis en place avec le prêt de matériel d'un voisin.

Pierre Bouhin de l'O.R.T.F. se propose pour assurer quelques cours.
Là commence vraiment la nouvelle vie de la M.J.C.

Un babyfoot est mis en location ainsi qu'une nouvelle table de tennis de table.
Avec Messieurs Develay et Malsan, nous avions crée l'A.C.P.A.C. (Association Coopérative Plein Air et Culture). Ainsi pouvaient s'organiser des sorties de ski pratiquement chaque semaine avec le car acheté par je ne sais plus par qui...mais sans chauffage...et où il fallait chaque semaine chercher un chauffeur bénévole.

Nous avons fini par "recruter" un voisin, Monsieur Daugabel, chauffeur de bus à la Ville de Dijon. De même, Guy Manot, collègue E.D.F. qui avait son permis Transport en Commun et habitait Chenôve, et parfois l'éducateur principal du Mas d'Azil. Que de bons souvenirs...lorsque le car, par une nuit glaciale, ne veut plus démarrer pour nous ramener sur Chenôve. Le bruit infernal des chaines...les nuits dans une vieille ferme dans le Haut-Jura sans chauffage et où les bottes de paille nous servaient de matelas...et de couvertures.


             Les sorties au ski connaissent un vif succès


Pour permettre au maximum de jeunes de participer, il est décidé d'acheter des skis d'occasion.

Monsieur Develay a énormément fait pour l'émancipation des jeunes de Chenôve.


Des conseillers municipaux nous ont aidés. Je me souviens plus particulièrement de deux d'entre eux qui, je pense, sont mes amis :

Ernest Drouin dit "Nénesse" et Arthur Fleurot.



D'autres furent beaucoup plus réticents...je ne me souviens plus de leur nom ni d'eux bien sûr !

De notre côté, nous devions produire des activités mais sans finances...


Alors, nous avons décidé d'organiser des bals avec l'orchestre « les Talismans » le plus en vogue dans la région et que dirigeait Gilles, le fils Joran, collègue à Gaz de France. 


Nous avons également participé aux carnavals à Chenôve, au dépôt de gerbes au monument aux morts pour le 11 novembre ; enfin tout était mis en oeuvre pour que les adultes prennent conscience que les jeunes étaient capables de produire autre chose que de la délinquance.


 De g. à d. : Henri Sureau, Henri Bailly et Maurice Philizot


La Musique Municipale




D'autres projets virent le jour : organisation d'un voyage en Corse avec ma 4L pour le matériel et le train et le bateau pour les 11 autres jeunes.


  Puis le Portugal avec deux voitures et un autre groupe (une seule toile de tente pour tout le monde). Organisation d'un rallye voiture surprise chaque année. Diverses sorties : lac de Panthier, lac de Pont, lac de Sathenay...





Une semaine de ski au Mont Revard avec couchage dans un lycée à Aix-les-Bains. Stage inter M.J.C. en Ardèche à Vallon-Pont-d'Arc avec mon ami Malsan des Grésilles qui, malheureusement, nous a quittés prématurément.
Diverses rencontres sportives et culturelles...


 


L'atelier théâtre avec Madame Malsan, le tennis de table avec Jean-Daniel Jury et son ami Pierre Desroches dit "Yoyo" qui deviendra le nôtre.

La majorité à l'époque était à 21 ans.


Bernard Monniaux, étudiant en droit, organise des séances d'information civique.
Il propose que la M.J.C. tienne des bureaux de vote pour les 16/18 ans dans les locaux de la M.J.C. afin de se prononcer pour l'abaissement de la majorité à 18 ans. Interdiction immédiate par l'administration ! Qu'à cela ne tienne, Bernard Monniaux trouve une parade et le scrutin des jeunes se passera chez lui, dans un bâtiment familial, en privé...

Aujourd'hui, la majorité est à 18 ans. Nous y avons contribué très modestement, mais le résultat est là.

Je me souviens, en écrivant ce texte, que le Maire de Chenôve, Monsieur Bailly, m'évitait le plus possible. Mais je savais que le samedi, il tenait sa permanence. Aussi il était rare que je rate ce rendez-vous...

Un jour, alors que "je force un peu le barrage avant son bureau", je l'entends dire à sa secrétaire, Melle Sordet : "C'est encore Zorro ?" Et moi de rétorquer "Non, Soro...S.O.R.O.". De là naquit notre amitié et par la suite les rencontres furent courtoises. Ainsi nous avons réussi à obtenir l'autorisation de tracer un terrain de hand dans le groupe scolaire Jules Ferry.

Le 18 octobre 1969, je me suis marié et j'ai souhaité la présence de Monsieur Bailly, Maire, pour célébrer notre mariage. Ce jour là, il a eu sa revanche en me demandant avec force : "Monsieur René ZORRO, souhaitez-vous prendre pour épouse mademoiselle..."
Et moi de répondre : "Non...c'est SORO S.O.R.O.". Après un bref instant de silence, nous nous sommes regardés et nous étions les seuls à rire de notre blague.


  Le Maire célèbre le mariage des nouveaux époux Soro

Voilà, pour commencer à relater la seconde période de la M.J.C., je laisse les commandes à un petit nouveau progressivement présent à la M.J.C. dès 1968, un certain Gaby Blondaux. Lui seul peut vous conter la suite..."


Sachez que, à chaque fois que je passe devant la M.J.C. de Chenôve, je suis fier d'avoir oeuvré pour les jeunes avec ce premier groupe de Pieds-Noirs et en la mémoire de mon frère Francis.


Je souhaite longue vie à..."ma maison", non , à la Maison des Jeunes et de la Culture de Chenôve. 


A toi mon ami Gaby...


René Soro


Chenôve devient une ville champignon












En avril, le groupe pionniers de jeunes prend contact avec l'Association Syndicale des Familles (A.S.F.) qui lance un appel aux familles nouvellement installées à Chenôve.
De même que des discussions sont entamées avec les responsables du Mas d'Azil afin de réaliser une fusion entre les deux structures. Mais le Club des Jeunes étant géré par le Centre Régional Technique, l'affiliation à la F.F.M.J.C. est irréalisable.
Et bien sûr, de nombreux contacts avec la Municipalité Bailly sont engagés. L'accueil est très réservé (c'est l'époque des blousons noirs). Par la suite, les relations s'amélioreront en raison du nombre d'habitants intéressés par l'idée de création d'une M.J.C.
70 jeunes Bonbis et leurs familles répondent à un questionnaire diffusé dans toutes les boites aux lettres.
En mai, des contacts suivis avec l'office H.L.M. aboutissent à la proposition d'un local très éloigné du centre de la Z.U.P. Mais les locataires ayant eu vent du projet commencent une pétition contre ce projet d'installation...
Finalement, c'est un garage à vélo de 12 m2 sis au 31 rue des Clématites (la cage à côté de celle où habite R.Soro) qui hébergera le premier siège social de la M.J.C. naissante.

Le même mois, le Président du Conseil de Maison, René Soro, adresse un premier courrier à la F.F.M.J.C. pour demander une documentation quant à la création d'une M.J.C. à Chenôve.

Le garage à vélos devenu M.J.C.
     


Premier courrier adressé par René Soro à la F.F.M.J.C.


Dix jours plus tard, la Fédération Française, par le biais de sa délégation régionale basée à  Saint Etienne, répond très favorablement à cette sollicitation. Il est évoqué le principe d'un fort partenariat local qui doit être recherché avec, comme acteurs principaux, la Municipalité, les services de l'Etat (Jeunesse et Sports) ainsi que la Fédération des M.J.C. Ces entités constituant ce  qu'on appellera les Membres de droit de l'association qu'il convient de créer officiellement.


La réponse encourageante de la F.F.M.J.C.


En juin, et après beaucoup de difficultés, une rencontre a lieu entre les responsables de la M.J.C. et le Député-Maire de Semur-en-Auxois, Monsieur Morlevat en sa qualité de Président de la SECOR, promoteur constructeur de la Zup de Chenôve. Ainsi est proposé le prêt d'un terrain de 2 000 m2 pour y construire un équipement.
A la même période, une rencontre décisive avec Monsieur Urbaneck, délégué régional de la Fédération Française des M.J.C., permet d'avancer sur la mise en place et le fonctionnement d'une M.J.C. Les premières démarches s'engagent pour la constitution d'un Conseil d'Administration provisoire.
Dès lors, les choses vont s'accélérer puisqu'à l'automne 1965, les responsables de la M.J.C. commencent à solliciter les bonnes volontés locales pour la constitution du Conseil d'Administration, tous les membres de droit ayant accueilli favorablement cette création de M.J.C. à Chenôve.
Le représentant de l'Etat prodigue à l'équipe M.J.C. tous ses encouragements.

Courrier de F.Couvert  Inspecteur d'Académie
  

C'est le jeudi 9 décembre qu'une importante réunion se tient à la Mairie en vue de la constitution de ce Conseil d'Administration.

La toute nouvelle mairie de Chenôve
                                                                                         
Dès le lendemain, le délégué Urbaneck témoigne à René Soro de sa très grande satisfaction  quant à la tenue de  cette réunion d'information/constitution de la M.J.C. à laquelle 127 personnes se sont rendues en présence de  Messieurs Bailly, Couvert et Urbaneck. Ce dernier nous transmet dans la foulée le dossier de demande d'affiliation à renseigner.
Le projet de création d'une M.J.C. est désormais bien engagé.


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